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BODY
La Terre se souvient de la lumière
Je me suis longtemps demandé pourquoi le corps garde la mémoire de tout.
Des chutes, des absences, des mots tus, des émotions avalées.
Et puis un jour, j’ai compris que la Terre aussi se souvenait —
qu’elle aussi portait des cicatrices, des sources, des feux intérieurs.
Quand je me remets à l’écoute de mon corps, c’est comme si je marchais pieds nus sur une terre ancienne, celle d’où je viens et qui me connaît mieux que moi-même. Elle parle à travers mes os, mes muscles, mes douleurs parfois. Elle ne me punit pas, elle m’appelle à la présence.
Nous oublions souvent que nous sommes faits de poussière et d’eau, et que ces deux-là, ensemble, savent tout de la guérison. Le corps, lui, ne ment jamais : il attend que je le rejoigne, que je cesse de le fuir pour le réhabiter comme une maison sacrée.
Alors, je respire.
Je me souviens que chaque cellule porte la lumière du commencement. Et dans le mouvement de l’eau, dans la lenteur du souffle, je redécouvre la paix d’être ici, simplement vivante.
La Terre se souvient de la lumière — et moi, à travers elle, je me souviens de qui je suis.
“Body – L’intestin, le second cerveau de lumière”
Sous la peau, dans le silence du ventre, il existe un lieu oublié.
Un temple vivant où la Terre et l’Esprit se rencontrent.
C’est là que le feu intérieur se rallume, là que tout commence à s’équilibrer.
L’intestin, gardien des mémoires enfouies,
est le premier à entendre ce que la tête refuse d’écouter.
Il traduit les émotions en langage biologique,
les peurs en fermentations, les joies en élans de vie.
Quand il s’apaise, la lumière circule à nouveau.
Le discernement renaît, non plus dans l’analyse,
mais dans une intelligence plus humble — celle du vivant.
Le ventre est un oracle silencieux.
Il parle à qui veut bien l’entendre,
non en mots, mais en pulsations.
Apprendre à l’écouter, c’est retrouver la voix du corps.
Le nourrir avec gratitude, c’est rétablir le dialogue entre la Terre et l’âme.
Le purifier, c’est rendre à la vie son mouvement naturel :
le flux, la clarté, la paix.
Dans l’intestin se cache un soleil miniature,
une source chaude où s’unissent les forces du bas et du haut.
Quand il s’ouvre, c’est tout l’être qui respire à nouveau,
et la sagesse du corps devient lumière de discernement.
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c’est apprendre à écouter la vérité qui parle depuis l’intérieur.
Quand le corps se souvient, l’âme se met à parler.
Ce qui était enfoui deviet souffle, ce qui pesait devient lumière.
Et dans le mouvement secret du ventre, une voix s’élève —
celle de la mémoire intérieure, celle du Nom.Quand le corps se souvient, l’âme se met à parler.
Ce qui était enfoui devient souffle, ce qui pesait devient lumière.
Et dans le mouvement secret du ventre, une voix s’élève —
celle de la mémoire intérieure, celle du Nom.
“Du ventre à la lumière, du Nom à la Vie.”
💧 L’eau et les os — Le chant de la mémoire fluide
L’eau se souvient de tout.
Des rires, des blessures, des silences tenus trop longtemps.
Elle circule, patiente, jusqu’à ce que la vie trouve son passage.
Les os, eux, paraissent solides,
mais en secret, ils respirent.
Sous la lumière, ils se déplacent, s’assouplissent,
comme l’argile qui garde la mémoire de la main qui la façonne.
Il n’y a pas de dureté définitive,
seulement des formes en attente d’être réchauffées.
L’eau les traverse, le feu les éclaire,
et la matière se souvient qu’elle est vivante.
Quand l’eau, le feu et l’argile se rencontrent,
le corps retrouve sa mémoire de lumière,
et la vie recommence à danser.
Et quand le corps se souvient,
le Nom s’éveille.
Ce que la chair avait tu,
l’Esprit le fait renaître en douceur.
Quand l’eau s’apaise, elle reflète le ciel.
Et dans ce miroir, les noms se dessinent, portés par le souffle.
Ce qui semblait enfoui dans les profondeurs commence à parler.
Ce n’est plus seulement la mémoire du corps —
c’est la mémoire du Nom qui se réveille.
Et quand le corps se souvient, le nom s’éveille.
Ce que la chair avait eu, l’esprit le fait renaître en douceur.
“Beyond the Name”
Beyond the Name — Là où le souffle se souvient
Sous chaque prénom, il y a une empreinte.
Un battement d’origine, une note de ciel déposée dans la matière.
Le nom n’est pas une étiquette : c’est un appel.
Il résonne, il t’appelle à te souvenir de ce que tu étais avant les rôles,
avant les masques, avant les blessures.
Quand tu prononces ton nom avec conscience,
tu réveilles l’écho de Celui qui t’a nommé.
Et dans ce souffle retrouvé,
le Verbe reprend chair —
en toi.